Tout le jour tu es loin de moi Mais lorsque tombe la nuit Que tu viens dormir pres de moi J'oublie toute ma vie Quand se ferment sur notre amour Les
Depuis longtemps mon coeur etait a la retraite Et ne pensait jamais de voir se reveiller Mais au son de ta voix j'ai releve la tete Et l'amour m'a repris
Le ciel tisse une couverture, En laine, L'ete prepare ses quartiers d'hivers, Mais n'ai pas peur de la froidure, Helene, Je te rechaufferai, Je
A chacun ses jours de joie, de misere Chacun son chemin de crois sur la terre Mais tant que la vie est la on espere Pouvoir changer le destin des demain
Fillette, fillette naive Tu es dans les bras d'un vagabond D'un vagabond Deja il faut que je poursuive Ma course folle vers l'horizon Vers l'horizon
Quand en plein ete vos tricot colles Dessinent Toutes vos valeurs, faisant de vous Ondines Je sens malgre moi se decouvrir mes Canines Oh! les filles
Liberte, liberte, Qu'as-tu fait liberte De ceux la qui voulaient te defendre Les voila tes amis Ils etaient trop petits Et deja le bourreau va les pendre
Tu gis les yeux perdus Livide et pitoyable Le corps a demi nu Recouvert d'un drap blanc Ton habit de lumiere Est jete lamentable Avili de poussiere Et
Que Dieu me garde Loin des souffrances et des pleurs Que Dieu me garde Du mal qui ronge bien des coeurs Si je n'y prends garde Tes caprices de femme-
Reste, reste encore Avec moi, Sur mon corps Dans mes bras Enlacee Essoufflee a sourire Etourdie. Reste au chaud A languir dans l'enclos De la nuit sur
- Ce n'est surement pas vrai Tout ce qu'on raconte Sur Sophie Ca ne peut etre vrai Sinon j'aurais honte De Sophie Non, je ne peux pas croire A la voir
Quand nous aurons ferme les yeux A tout jamais, a tout jamais A l'instant du dernier adieu J'en aurai encore du regret J'en aurai encore du remords Et
Une enfant, une enfant de seize ans Une enfant du printemps Couchee sur le chemin... Elle vivait dans un de ces quartiers Ou tout le monde est riche
Le samedi quand on a oublie l'heure Que le metro a cesse son va-et-vient Sans nous presser en marchant vers ta demeure On est heureux avec des riens